Un hiver prochain confortable et sans tracas !
- Écrit par De Phileas Phoque
Pourquoi pas chez vous ? Vous en avez marre des corvées de bois, du prix stratosphérique de l’électricité, de l’odeur du mazout ou du danger du gaz, alors lisez plutôt ce qui suit, rien n’est perdu à qui prend de bonnes initiatives…
Spécialisés dans la fourniture des bois, charbons et pétroles lampants depuis cinq générations, la maison Bonomezat a tiré un trait sur le passé et s’est tournée, il y a deux ans vers le progrès : l’écologie et les énergies renouvelables !
Nous avons fait le pari du Granulé ou pellet, et avons développé en secret, toute une gamme de produits originaux et économiques ! Et bien sûr à l’opposé de la filière traditionnelle du bois, grumes résineux, déchets ligneux ou biomasse en particulier, comme la majorité de la concurrence actuellement.
Pourquoi détruire nos belles forêts de France et d’ailleurs alors qu’il y autour de nous, d’énormes quantités de déchets disponibles, de toutes natures, qui transformées et ainsi valorisées, pourraient chauffer nos maisons, en respectant les normes de pollutions les plus drastiques à des prix modiques ? Cela vous paraît impossible ? C’est pourtant l’une des grandes prouesses réalisées, preuves en sont les nombreux brevets déposés, grâce à nos jeunes chercheurs, déjà récompensés par de prestigieux prix et médailles d’or aux dernières expositions internationales !La révolte gronde dans les campagnes !
- Écrit par Edmond Dantesque
Hier matin au cœur du Chambon, face au complexe Pauline Carton, près de 750 paysans en colère étaient venus des quatre coins de la Corrèze, de la Dordogne, du Lot et du Cantal, bien décidés à se faire entendre à l’invitation des autorités préfectorales. En mission spéciale au Cépala, le ministre de l’agriculture raisonnable et de la pèche au demi-gros, avait délégué Jean-Charles Ponia-Destin, sous-secrétaire d’Etat aux dépôts grumeleux et aux avatars filandreux, à prendre la température du monde paysan lors de sa troisième convention triennale du bas Limousin. Après un long entretien avec le préfet Bougnazole, le maire Raymond Latrique et le représentant de la confédération paysanne Fernand Tumela, M. Ponia-Destin s’est adressé aux exploitants agricoles et aux chambonais défenseurs des bonnes causes assemblés sous une impressionnante bannière :
« ON N’EST PAS DES BOEUFS ».
La partie de chasse finit tragiquement
- Écrit par Octave Mouret
Dimanche dernier, la société de chasse du Chambon organisait sa traditionnelle battue aux cerfs dans la forêt de la Graffouille. Si la matinée s’était bien déroulée, (aucun animal tué ou estropié), la reprise en milieu d’après-midi précédée d’un copieux repas passablement arrosé en fut autrement. Vers 16 heures, un duo composé du président Félicien Pignolade et du trésorier Filoxène Piédallu s’aventura imprudemment dans le chemin aux bœufs. Les acolytes tombèrent nez à nez avec un « cerf violant » dira Filoxène, seul rescapé du drame. Selon ses dires, ils tentèrent de rebrousser chemin calmement quand la bête soudainement, embrocha le président d’un coup terrible à l’abdomen, l’éviscérant mortellement. Filoxène ayant perdu son arme dans un début de fuite, tenta désespérément d’alerter ses camarades en hurlant à l’aide. Cris qui amenèrent le cerf rendu fou furieux, à s’en prendre à lui, l’éborgnant et l’émasculant affreusement. Il ne dut son salut qu’à l’apparition inopiné d’un groupe de randonneurs brivistes. A 17 heure, les secou rs arrivés sur place ne purent que constater le décès du président et d’administrer les premiers soins au blessé qui fut pris en charge par l’hélicoptère de la gendarmerie de Tulle, l’emmenant vers le CHU de Limoges. Alerté, le préfet Bougnazole diligenta une enquête qui par la suite, révélera des vérités toutes autres sur le déroulement du drame et… sur la société de chasse.
Créé en mai 1981 par Boris Malfaisant, le club des chasseurs chambonais patriotes (CCCP), vit son effectif croitre régulièrement, pour se diviser en juin 1988, (suite à de nombreux conflits d’éthique et obédiences), en société de chasse du Chambon et en groupement des inféodés cynégétiques. Ceux-ci prirent leurs quartiers sur la commune voisine de Mézy-lez-Douats. Depuis lors, 14 décès accidentels émaillèrent la chronique des faits divers avec une accalmie ses trois dernières années. Néanmoins, quelques blessés furent à déplorer alors que le nombre d’accidents et de plaintes allant crescendo. En 2010, ce ne sont pas moins de quatre chiens, deux vaches, six brebis et un âne qui passèrent de vie à trépas par « balles perdues». Ces projectiles oubliés n’épargnèrent pas non plus les tracteurs, la camionnette des postes et même le corbillard municipal ! D’ailleurs on ne compte plus depuis longtemps, les impacts dans les hangars agricoles, panneaux de signalisation et propriétés privés…
Le récit du drame du chemin aux bœufs n’était qu’une suite de mensonges de la part du trésorier Filoxène Piédallu. Félicien Pignolade et lui-même, en état d’ivresse avancée, (les analyses du sang des victimes révèleront des alcoolémies respectives de 3 et 4 gr/l. et la présence de molécules psychotropes interdites), attaquèrent sans précaution le cerf, équipés d’un arpon, d’un sabre d’abordage et d’un kriss (poignard malais). - « Inconscience et imbécilité impardonnable » dira le préfet Bougnazole aux membres de l’association convoqués à la gendarmerie, - « Viandards et barbares, vous êtes la honte de la cynégétique ! ». Sur son ordre, la société de chasse a été dissoute, les permis supprimés à vie, les fusils confisqués et les amendes vont pleuvoir… et pourquoi pas la prison ? En effet, lors de la perquisition du local « la cabane des chasseurs » par les gendarmes éberlués, on retrouva toutes sortes d’armes : hallebardes, braquemarts, masses d’arme, mousquet chinois, lance-bourlique, sagaies du Mali, fusils Mauser, pistolet Parabellum, mitraillettes AK47 et 53 ainsi qu’un lance-flamme et un canon à ultra-sons. Une demie-tonne de munitions diverses s’ajoutent aux armes ainsi que des jumelles infrarouges, une caméra thermique et des talkies-walkies cryptés ! Cette pénible affaire fera quand-même quelques heureux au Chambon. Les randonneurs, les amis des animaux et les animaux eux-mêmes pourront vivre en paix longtemps, souhaitons-le. Malheureusement, les commerçants du bourg sont de nouveau en deuil : au bord de la faillite, Josèphe Crapodane s’est pendu hier à l’aube dans son armurerie !
Soldes "Aux Trois Bourrins" !
- Écrit par Sarah Connor
Suite aux « fantaisies » du Père Noël bien vieux et très myope, de nombreux cadeaux sont proposés à des prix très intéressants. Ce sont des objets non désirés ou en double, pour la plupart à l’état neuf, échange sans discussion sous 18 jours si vices de fabrication constatés :
Une paire de botte caoutchouc marque Le Vautour, taille 42 pied gauche et 44 pied droit.
Une plaque d’égout en fonte du Creusot, idéale transformation table de salon ou couvercle couscoussière.
Du rififi à la charcuterie !
- Écrit par Toufik Poilodaud
Sont-ce les récentes prises d’otages relayées par les médias nationaux, qui ont donné hier à Fernand Lebraque, la mauvaise idée de commettre l’irréparable ? Ce brave chambonais n’avait jamais jusqu’alors, fait parler de lui dans la chronique des faits divers. Aussi grande fut la surprise des nombreux clients quand celui-ci entra comme un fou dans la charcuterie de la l’Amère Poule, équipé à la taille d’une ceinture de plomb, d’un casque à pointe sur la tête et menaçant l’employée Georgette Pupiet de « la stranguler » avec sa banane en plastique qu’il agitait en tous sens, poussant d’affreux cris et borborygmes variés ! Il exigeait que sa femme revienne rapidement au logis, il ne supportait pas sa solitude forcée ni sa cuisine médiocre. Josette Lebraque, conseillée par son amant, était partie vivre chez sa fille, excédée par les délires incessants de son conjoint Fernand.
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